MENDIONDE
Eglise de Mendionde
L’église Saint-Cyprien est inscrite aux monuments historiques depuis 1925.
Elle recèle des retables, des statues, des tableaux et des lambris de revêtement inventorié par le Ministère de la Culture.
Cette église est remarquable par ses trois galeries superposées caractéristiques de l’architecture Basque. Son plafond présente des fresques évoquant les quatre saisons. Elle recèle aussi des retables, statues et tableaux du XVI et XVII ième siècle. Outre le clocher-pignon, le cimetière possède quelques beaux exemples de stèle discoïdales, symboles e l’art funéraire Basque !
Saint Cyprien de Carthage.
Cyprien de Carthage, né vers 200, est décédé en martyr le 14 Septembre 258 lors de la persécution de valérien.
De parents païens, il se convertit assez tard au christianisme.
Après sa conversion, il trouva son bonheur en donnant ses biens aux pauvres. Les chrétiens de Carthage le choisirent deux ans après comme évèque en 249.
Progressivement, il devient, par son influence, chef de l’église d’Afrique.
A la demande de ses fidèles, il se cacha durant la persécution de Dèce ; et fut épargné.
Lorsqu’éclata ensuite la persécution de Valérien, il fut envoyé en exil par un proconsul qui lui était favorable. Mais le successeur l’étant moins, le fit chercher, le ramena à Carthage où il fut décapité !
Il fut le premier Evêque en Afrique à recevoir la couronne du martyre.
Des vitraux éclatants
Dans la très belle église du XVe siècle, Saint-Cyprien de Mendionde, un projet de restauration des vitraux a été réalisé en 2013.
En effet, les vitraux ont été entièrement rénovés, ainsi que les peintures décoratives, les ébrasements des baies ainsi que la reprise des rejingots et appuis des baies vitraux.
Un maître verrier La première partie du projet, placé sous la responsabilité de l’architecte bayonnaise Isabelle Joly, a coûté un peu plus de 15 000 euros. Les travaux ont été subventionnés à hauteur de 80 % par la Drac, le Conseil régional et le Conseil général.
La restauration des vitraux a été réalisée par Gerald Franzetti, maître verrier à Bayonne
Harmonium rénové
Pas moins de 27 registres
Ce vénérable harmonium possède 27 registres dont certains ont des noms romantiques comme : harpe éolienne, bombardon, écho des montagnes, voix angélique, fagotte, etc. Le président de la FFAH avait suggéré d’organiser cet été une éventuelle animation autour de ce chef-d’œuvre de la facture instrumentale de l’harmonium français au XIXe siècle, afin de faire « redécouvrir » ce grand « Dumont » âgé de près d’un siècle et demi ; le village de Mendionde, ayant abondé dans ce sens, concrétisera l’offre avec cette inauguration.
L’harmonium est un instrument de musique à vent, à anches libres, à clavier et à soufflerie. Il fait donc partie de la famille des instruments à clavier et de celle de l’orgue et de l’accordéon. Le musicien qui en joue est communément appelé un « harmoniumiste » bien que ce terme n’existe pas officiellement.
L’harmonium de Mendionde a été rénové en 2012. Le système « médiophone », (inventé par Louis Dumont) appliqué à cet harmonium, permet à des musiciens de faire des accompagnements de qualité, en n’appuyant que sur une ou deux notes.
L’inauguration de cette restauration a été organisée par l’association Mendi Ondoan qui a proposé au programme de cette soirée : « Le conte et les secrets de l’harmonium depuis 4 000 ans », suivi d’un concert avec les organistes locaux et le concertiste Jean-Bernard Lemoine, président de la Fédération française des amis de l’harmonium (FFAH) créée en 2004.
Ce spécialiste en la matière dresse actuellement un inventaire des harmoniums de France. L’expert avait été émerveillé de découvrir le grand harmonium situé sur la seconde tribune de l’église de Mendionde. Un grand harmonium à haut buffet exceptionnel, dont les plates-faces et les tourelles sont décorées de chanoines (tuyaux d’orgue décoratifs mais non actifs), et plus extraordinaire encore, il a été construit vers 1870, aux Andelys près de Rouen, puis incorporé dans un encorbellement découpé sur la tribune.